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Ravissante et rare broche de demoiselle d'honneur des impératricesElisabeth Alexeïevna (1779-1826) et Maria Feodorovna (1759-1828)...

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Ravissante et rare broche de demoiselle d'honneur des impératrices
Elisabeth Alexeïevna (1779-1826) et Maria Feodorovna (1759-1828) de Russie.
Broche en argent doublé d'or (750 ‰) sertie de diamants taille ancienne, formée des initiales «EM» sous couronne impériale pour Elisabeth
Alexeïevna, épouse du tsar Alexandre Ier, et pour Maria Feodorovna, l'impératrice douairière et mère d'Alexandre Ier, épouse du tsar Paul Ier.
Avec partie de ruban bleu céleste.
Bon état général.
Saint-Pétersbourg, règne d'Alexandre Ier (1801-1825).
Sans poinçon apparent.
Hauteur : 7,9 - Largeur : 4,4 cm - Poids brut : 23,3 g
Oeuvres en rapport :
- Une broche identique en or et diamants, sans ruban, est conservée au
Musée du Kremlin à Moscou.
- Une broche identique mais en argent et pierres du Rhin, avec son ruban, a été vendue chez Christie's New-York, 9 avril 2014, lot n° 26 (adjugé 32.500$ ).
Historique :
Être demoiselle d'honneur à l'époque de la Russie tsariste était considéré comme très prestigieux. À partir du règne de l'impératrice Catherine II, les dames d'honneur des impératrices russes portaient des chiffres dits «de demoiselle d'honneur» reprenant le monogramme de la personne qu'elles servaient. Ces broches précieuses étaient ornées de diamants et attachées à un noeud de ruban bleu de la couleur de l'Ordre de Saint-André que les demoiselles portaient sur le côté gauche du corsage. Le revers était soit ajouré, comme ici, soit plein. Lorsqu'une nouvelle impératrice montait sur le trône ou à la mort d'une impératrice douairière, le monogramme était modifié. Outre le titre de demoiselle d'honneur et la broche à chiffre, elles recevaient également d'autres privilèges notables comme une pension à vie.
Peu de chiffres en diamants sont parvenus jusqu'à nous, il est extrêmement rare d'en trouver en collections publiques et encore plus sur le marché de l'art, d'autant plus datant du début du XIXe siècle tel que le nôtre.
Littérature :
U. Tillander-Goldenhielm, The Russian Imperial Award System, 1894- 1917, Helsinki, 2005, pp. 44-45.

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Estimate
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Time, Location
10 Dec 2021
France, Paris
Auction House
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Ravissante et rare broche de demoiselle d'honneur des impératrices
Elisabeth Alexeïevna (1779-1826) et Maria Feodorovna (1759-1828) de Russie.
Broche en argent doublé d'or (750 ‰) sertie de diamants taille ancienne, formée des initiales «EM» sous couronne impériale pour Elisabeth
Alexeïevna, épouse du tsar Alexandre Ier, et pour Maria Feodorovna, l'impératrice douairière et mère d'Alexandre Ier, épouse du tsar Paul Ier.
Avec partie de ruban bleu céleste.
Bon état général.
Saint-Pétersbourg, règne d'Alexandre Ier (1801-1825).
Sans poinçon apparent.
Hauteur : 7,9 - Largeur : 4,4 cm - Poids brut : 23,3 g
Oeuvres en rapport :
- Une broche identique en or et diamants, sans ruban, est conservée au
Musée du Kremlin à Moscou.
- Une broche identique mais en argent et pierres du Rhin, avec son ruban, a été vendue chez Christie's New-York, 9 avril 2014, lot n° 26 (adjugé 32.500$ ).
Historique :
Être demoiselle d'honneur à l'époque de la Russie tsariste était considéré comme très prestigieux. À partir du règne de l'impératrice Catherine II, les dames d'honneur des impératrices russes portaient des chiffres dits «de demoiselle d'honneur» reprenant le monogramme de la personne qu'elles servaient. Ces broches précieuses étaient ornées de diamants et attachées à un noeud de ruban bleu de la couleur de l'Ordre de Saint-André que les demoiselles portaient sur le côté gauche du corsage. Le revers était soit ajouré, comme ici, soit plein. Lorsqu'une nouvelle impératrice montait sur le trône ou à la mort d'une impératrice douairière, le monogramme était modifié. Outre le titre de demoiselle d'honneur et la broche à chiffre, elles recevaient également d'autres privilèges notables comme une pension à vie.
Peu de chiffres en diamants sont parvenus jusqu'à nous, il est extrêmement rare d'en trouver en collections publiques et encore plus sur le marché de l'art, d'autant plus datant du début du XIXe siècle tel que le nôtre.
Littérature :
U. Tillander-Goldenhielm, The Russian Imperial Award System, 1894- 1917, Helsinki, 2005, pp. 44-45.

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10 Dec 2021
France, Paris
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