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LOT 42

Rich. JOHNSON, London Fin XVIIIe siècle

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Montre « polissonne » en métal doré et émaillée avec une scène érotique cachée
Boîtier sur charnière, le dos avec un décor d'un bouquet de fleurs dans un vase sur fond blanc, le pourtour bleu turquoise, ouverture secrète avec deux scènes érotiques, l'intérieur sous le mouvement avec une fleur rouge sur fond blanc.
Cadran émail blanc avec chiffres romains pour les heures et arabes pour les minutes, minuterie chemin de fer sur le pourtour, aiguille dit « poker hands » et ouverture pour le remontage à clef.
Mouvement mécanique avec remontage à clef, coq ciselé et percé, balancier spiral, disque de réglage, échappement à verge, fusée et chaîne, signature sur la platine « Rich Johnson London 18845 ».
Diam. 46,5 mm
Rich. JOHNSON, London
Late 18th century “Saucy” watch
Gilt and enamelled metal
Si l'on remonte à l'antiquité, on retrouve des fresques érotiques comme celles retrouvées par les archéologues sous les ruines de Pompéi.
La représentation de sujets érotiques était fréquente sous la Rome ou la Grèce antique mais ils furent abandonnés par la suite, notamment sous l'influence de l'Église à l'époque médiévale.
C'est au XVIIIe siècle que l'on voit apparaître de nombreuses montres décoratives et émaillées comme notre exemple fabriqué à Londres. Si la peinture décorative reste apparente avec un sujet habituel tel que le bouquet de fleurs, les scènes érotiques restent quant à elles cachées dans un compartiment secret au dos du boîtier.
Richard Johnson, l'horloger ayant signé cette montre « polissonne » est répertorié dans le dictionnaire
Watchmakers and Clockmakers of the World, G.H.
Baillie, p. 172. Il est actif à Londres en 1775 et l'on peut présumer que cette pièce était à l'époque une commande spéciale.
C'est à cette même période que l'on voit apparaître des montres érotiques fabriquées par les anglais puis les suisses. Il ne reste à ce jour que peu d'exemples ayant survécus.
Going back to antiquity, we find erotic frescoes like those discovered by archaeologists beneath the ruins of Pompeii. The representation of erotic subjects was common in ancient Rome and
Greece but later abandoned, particularly under the influence of the Church in medieval times.
In the 18th century, many decorative enamelled watches appeared, like the one here, made in
London. While the decorative painting is clearly visible, with a typical theme like a bouquet of flowers, the erotic scenes are hidden in a secret compartment in the back of the case.
Richard Johnson, the watchmaker who made this “saucy” watch, is listed in the Dictionary of
Watchmakers and Clockmakers of the World,
G.H. Baillie, p. 172. He was active in London in 1775 and it can be assumed that this piece was a special commission at the time. Erotic watches made by the English and then the Swiss appeared at the same time, but few examples have come down to us.

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Sale price
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Estimate
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Time, Location
28 Sep 2022
France, Neuilly
Auction House
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Montre « polissonne » en métal doré et émaillée avec une scène érotique cachée
Boîtier sur charnière, le dos avec un décor d'un bouquet de fleurs dans un vase sur fond blanc, le pourtour bleu turquoise, ouverture secrète avec deux scènes érotiques, l'intérieur sous le mouvement avec une fleur rouge sur fond blanc.
Cadran émail blanc avec chiffres romains pour les heures et arabes pour les minutes, minuterie chemin de fer sur le pourtour, aiguille dit « poker hands » et ouverture pour le remontage à clef.
Mouvement mécanique avec remontage à clef, coq ciselé et percé, balancier spiral, disque de réglage, échappement à verge, fusée et chaîne, signature sur la platine « Rich Johnson London 18845 ».
Diam. 46,5 mm
Rich. JOHNSON, London
Late 18th century “Saucy” watch
Gilt and enamelled metal
Si l'on remonte à l'antiquité, on retrouve des fresques érotiques comme celles retrouvées par les archéologues sous les ruines de Pompéi.
La représentation de sujets érotiques était fréquente sous la Rome ou la Grèce antique mais ils furent abandonnés par la suite, notamment sous l'influence de l'Église à l'époque médiévale.
C'est au XVIIIe siècle que l'on voit apparaître de nombreuses montres décoratives et émaillées comme notre exemple fabriqué à Londres. Si la peinture décorative reste apparente avec un sujet habituel tel que le bouquet de fleurs, les scènes érotiques restent quant à elles cachées dans un compartiment secret au dos du boîtier.
Richard Johnson, l'horloger ayant signé cette montre « polissonne » est répertorié dans le dictionnaire
Watchmakers and Clockmakers of the World, G.H.
Baillie, p. 172. Il est actif à Londres en 1775 et l'on peut présumer que cette pièce était à l'époque une commande spéciale.
C'est à cette même période que l'on voit apparaître des montres érotiques fabriquées par les anglais puis les suisses. Il ne reste à ce jour que peu d'exemples ayant survécus.
Going back to antiquity, we find erotic frescoes like those discovered by archaeologists beneath the ruins of Pompeii. The representation of erotic subjects was common in ancient Rome and
Greece but later abandoned, particularly under the influence of the Church in medieval times.
In the 18th century, many decorative enamelled watches appeared, like the one here, made in
London. While the decorative painting is clearly visible, with a typical theme like a bouquet of flowers, the erotic scenes are hidden in a secret compartment in the back of the case.
Richard Johnson, the watchmaker who made this “saucy” watch, is listed in the Dictionary of
Watchmakers and Clockmakers of the World,
G.H. Baillie, p. 172. He was active in London in 1775 and it can be assumed that this piece was a special commission at the time. Erotic watches made by the English and then the Swiss appeared at the same time, but few examples have come down to us.

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28 Sep 2022
France, Neuilly
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